
Le Rêve se lève
29.02.24 - 28.03.24
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Sofia Cacciapaglia
SOLO SHOW
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Sofia Cacciapaglia est née à Ponte dell'Olio, en Italie, en 1983. Elle a étudié les Beaux-Arts à l'Accademia di Belle Arti di Brera à Milan et a obtenu son diplôme en 2006. Par la suite, elle a déménagé à New York, où elle a tenu sa première exposition personnelle. Depuis lors, son travail a été exposé dans des galeries, des fondations et des musées en Italie, en Suisse, au Royaume-Uni et en Chine.
En 2011, elle est devenue la plus jeune artiste invitée au Pavillon italien de la 54e Biennale internationale d'Art de Venise et, en 2023, Cacciapaglia a été présentée à la Untitled Art Fair. Pour la publication de la première monographie sur son travail, elle a achevé "Locus Amoenus" en mai 2019, sa première grande installation à 360 degrés recouvrant tous les murs de son studio à Milan avec du carton récupéré dans les rues, qu'elle a transformé en un jardin fleuri, du sol au plafond.
Cette œuvre transmet un message environnemental: à travers une repésentation de la nature et du renouveau du printemps, elle donne une deuxième vie au matériau recyclé.
Formes sinueuses, figures suspendues qui s'entrelacent et vivent les unes sur les autres, caractérisées par des teintes douces, claires et lumineuses : voici comment l’on distingue les œuvres de Sofia Cacciapaglia. Qu’il s’agisse d'œuvres en petit format sur carton recyclé ou bien de toiles plus grandes que nature, le travail de Cacciapaglia invite à la méditation sur la féminité et l’interconnexion émotionnelle et spirituelle des femmes. Ses compositions révèlent des silhouettes entrelacées, des cheveux qui retombent en cascade, des mains qui se touchent et des pieds qui dansent. Face à son travail, nous sommes directement plongés dans un univers mystérieux et envoûtant, intrigués par des regards clandestins et des visages poétiques.
Sensible à l’écologie et à la dimension symbolique des matériaux, Sofia Cacciapaglia privilégie le carton recyclé qu’elle transforme en support pour ses représentations de femmes et de jardins. Cette démarche artistique s’inscrit dans la tradition historique et sociale de l’arte povera Italien. Ses œuvres florales, soulignant le cycle des saisons, célèbrent la beauté fragile du printemps et encouragent la réutilisation des ressources
