
ÉCUME DES LUMIÈRES
08.05.25 - 07.06.25
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Onoko
Manon Duparc & François Pain
PERCEPT
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“ Ensemble de perceptions et de sensation qui survit à ceux qui les éprouvent.”
Gilles Deleuze
Poésie moléculaire, genèse de la magie du réel, la couleur habite le vide et emplit le plein depuis toujours. Elle est de ce fait, tel le
bruit de l’eau ou du vent, notre « Madeleine de Proust » commune. Souhaitant capter cette alchimie colorimétrique, les Percepts annihilent la gangue figurative afin de ne figer que ce détail du voyage de l’âme qu’est le « choeur des couleurs », comme le nommait W.Kandinsky. Cette série photo d’impressionnisme abstrait, atténue donc les formes — au moment de la prise de vue — pour ne laisser place qu’aux couleurs et leur rapport à la lumière. De ces résonances atmosphériques figées apparait l’âme du vide, celle qui est lumière, couleur et son.
Onoko est une molécule d’imaginaire née à 24h01 en cette minute d’utopie où l’imagination donne vie aux rêves. Formée des deux atomes fusionnels, Manon Duparc & François Pain, elle est leur parole créative commune. Un plaidoyer pour l’imaginaire pensant l’image comme une fabrique de rêves.
« Écume des Lumières » invite à un voyage au cœur des atmosphères subtiles et énigmatiques de la lumière et de la couleur. À travers leur série photographique Percept, les artistes explorent des instants fugitifs qui transcendent le monde visible, capturant l’essence même de la lumière. Une fois les formes figuratives effacées, seules subsistent la lumière, la couleur et leur résonance sonore.
Les images, non retouchées et composées uniquement de dégradés complexes de couleurs, révèlent néanmoins une profonde sensibilité aux détails de la « lumière et de la forme » ou des « formes de lumière », ainsi qu’une attention particulière à la composition de l’ambiance.
Échos des symphonies atmosphériques de lointaines longitudes, l’exposition du duo Onoko nous plongera dans l’écume des lumières d’ici et d’ailleurs. À travers leur série photographique d’impressionnisme abstrait «Percept», la danse des couleurs éthérées s’encre alors sur des fibres Japonaises, où s’entrelace au son des percussions. C’est un voyage à travers l’océan suspendu qui s’accrochera sur les sommets de la ville du bout du lac.
